Beaucoup d’adultes au prise avec des difficultés d’attention n’ont pas été dépisté ou diagnostiqué lorsqu’ils étaient jeunes. C’est souvent lorsque leur propre enfant a été formellement diagnostiqué par un pédiatre, un pédopsychiatre, un psychologue scolaire ou un neuropsychologue, qu’ils se demandent si eux aussi ont ce trouble neurodéveloppemental, compte tenu de la grande transmission génétique du TDAH. C’est dans ce contexte que plusieurs adultes veulent confirmer s’ils ont ce diagnostique psychologique.
Bien que le TDAH soit souvent diagnostiqué par un médecin ou un psychiatre, souvent à partir de questionnaires auto-administrés, il est souvent très utile de tester les capacités attentionnelles à partir de tests psychométriques. C’est dans ce contexte que l’évaluation des capacités cognitives par l’évaluation neuropsychologique est la plus recommandée.
Beaucoup d’adultes se plaignant d’anxiété (notamment anxiété de performance et anxiété sociale), ont en réalité un TDA non diagnostiqué, avec lequel ils compensent leur perte d’attention par de l’anxiété de performance. De plus, beaucoup d’anxieux sociaux qui ne répondent pas bien aux antidépresseurs peuvent aussi avoir un TDA. La réaction d’anxiété d’un TDA est souvent de figer face à l’inconnu ou face aux gens dominants ou performants. Par conséquent, traiter un anxieux-TDA ou un TDA-perfectionniste par un psychostimulant au lieu d’un antidépresseur est une option qui peut changer leur vie. Surtout, chez ces deux derniers profils, j’ai observé que si le rythme cérébral est dominé par de la lenteur (dominance du rythme Thêta ou Alpha) ou lieu d’un excès de rythmes rapides Bêta, selon l’évaluation en électroencéphalographie (EEG), le psychostimulant est beaucoup plus efficace que l’antidépresseur pour diminuer l’anxiété. La logique est que si la vitesse et l’efficacité cérébrale est augmentée par le psychostimulant, l’individu est moins porté à figer (ralentir) et a davantage accès à ses stratégies, sa mémoire, sa concentration pour répondre adéquatement.